Mélancolie passagère

Komokai se précipita sur le crabe et l'embrocha de son épée. Ce n'étaient pas de vulgaires crabes mais bels et bien des crabes géants à pinces empoisonnées.
Il attendit que la créature soit totalement immobile et commença à la dépecer de totue sa valeur : le venin de ses pinces était très recherché des apoticaires et la peau ecailleuse de son ventre était appreciée des nobles qui aimaient s'orner de bijoux brillants.
Lorsqu'il eut finit, il contiuna son chemin le long de la plage à la recherche d'un autre crabe. Mais comme ils étaient peu nombreux, il n'y avait peu de chances d'en trouver. D'un coup, il entendit un bruit assourdissant derrière lui. Il se retourna en brandissant son épée mais le bruit était en fait très eloigné de sa position. Et le fait qu'il l'entend signifiait que c'était quelque chose d'énorme. Il courut cette fois à travers la plage pour rejoindre le sentier qui conduisait à la ville. A un moment, courant trop vite, il trebucha dans le sable et s'étala de tout son long sur le sol.
Alors qu'il levait les yeux, une épée passa à quelques centimetres de son nez et il se releva en faisant une roulade arrière.

Maryne, voyant que ce n'était qu'un simple passant ( ben ouais, qui qui tenterait de l'attaquer par derrière et qui trébucherait soudainement? ) baissa son épée mais ne la rangea pas. Elle observa l'inconnu, et en repensant à la roulade qu'il avait fait par réflexe se douta que ce n'était pas un simple villageois. Elle ne posa pourtant pas de questions. Elle se pencha plutôt pour ramasser ses bottes qui flottaient sur l'eau et, en voyant qu'elles étaient toutes mouillées, murmura entre ses dents sans que le jeune homme l'entende:

-Génial...

Elle se releva, secoua ses bottes pour les sêcher un peu, plus par réflexe qu'en croyant que ça aiderait. Elle reposa son regard sur l'inconnu et dit finalement:

-Désolé de vous avoir effrayé. Ce n'était pas mon but.

Komokai était encore un peu sonné. Ce bruit assourdissant dans la ville, cette chute et cette épée qui l'avait rasé. Il observa successivement la jeune femme et le clocher de la ville, que l'on pouvait voir de la plage, le reste étant caché derrière la foret qui séparait les deux endroits.
- Mais ... mais ... vous n'avez pas entendu ? Le bruit. Un sorte d'explosion ou autre chose. Cela provenait de la ville.
La fille semblait paisible, si l'on peut dire ça après avoir été efrayé par un étranger qui s'était écroulé derrière elle mais elle ne semblait même pas comprendre ce dont Komokai parlait.
N'avait-t-elle pas entendu le bruit ?

Maryne, en entendant la phrase de l'inconnu, fronça les sourcils et réfléchi un instant. Elle finit par dire, en secouant légèrement la tête:

-Eum non, il ne me semble pas avoir entendu une sorte d'explosion, ou même un bruit sourd. Enfin, pas à mon souvenir.

Elle se doutait bien que si il y en avait vraiment eu une comme l'étranger devant elle le prétendait, elle l'aurait au moins entendu de loin. Elle ne croyait pas que le jeune homme était fou: quand même, Maryne n'était pas à tirer des conclusions trop hâtive et encore moins faire des préjugés. Mais elle se demandait vraiment ce qu'il avait pu se passer pour que lui seul entende se bruit.

Komokai l'éouta attentivement. il ne se peut pas qu'elle ne l'ait pas entendue. Ce bruti était assourdissant. On aurait pu l'entendre de l'autre coté de la mer.
Komokai n'était pas fou. Il commenca à regarder autour de lui sans comprendre.
- Je vous en prie, pouvez vous m'accompagner jusqu'à la cité ?
Il se figea en voyant le regard que lui portait la jeune femme.
- Je sais ce que j'ai entendu, dit-il avec aggressivité. S'il est vraiment arrivé quelque chose, il faut absoluement le savoir.
Komokai s'avanca vers le sentier qui menait à la ville et attendit la réaction de la jeune femme.

Maryne, n'ayant de toute façon aucune maison ni aucune occupation, haussa les épaules et suivi le jeune homme. Elle s'empara des brides de son cheval un peu plus loin, rangea ses bottes et suivi le jeune homme. D'un pas rapide, elle le ratrappa au bout d'un moment. Tout en gardant le regard sur la route, elle dit:

-Puis-je au moins connaître votre prénom avant?

Même si le ton de Maryne était neutre et tranquille, elle gardait certaine distance et pouvait sembler glaciale. En fait, c'était toujours cette impression qu'elle donnait. Il fallait vraiment qu'elle ai confiance en une personne pour que celle-ci sache qui était vraiment la jeune guerrière.

-C'est de la ville que venait le bruit?

Komokai se retourna en entandant la question.
Il constata rapidement que la fille gardait ses distances mais si elle n'avait pas entendu de bruit, c'était normal qu'elle se mefie.
- Je me nomme Komokai et vous ?
Il confirma ensuite d'un signe de tête la seconde question de la jeune fille.
- Je vous le dis, j'ai entendu un bruit assourdissant provenant de la ville, j'en suis sur.
Komokai se remit alors en route et ils arrivèrent rapidement aux portes de la ville.

-Je me nomme Maryne.

Ne répondant rien à l'affirmation de son interlocuteur, non par doute mais bien parce qu'elle n'avait rien à dire, elle le suivit en silence. Ils arrivèrent finalement aux portes de la ville. Celle-ci était légèrement entrouverte, et personne ne les surveillaient. Bizarre.

-Ils ne devraient pas avoir des sentinelles ou quoi que ce soit pour surveiller les portes et les voyageurs normalement?

C'était plutôt suspect. Sourcil fronçé, Maryne suivit Komokai à l'intérieur de la ville.

Lorsque Komokai entendit la remarque de son accompagnatrice, il sentit en elle une once de crainte dans son regard. Cela le rassurait et l'angoissait à la fois. Il aurait vraiment aimé se tromper. Et ce bruit assourdissant n'avait toujours pas été expliqué. S'il était réel, pourquoi seul Komokai l'avait entendu? Y en avait-il d'autres ? Pourquoi n'y avait-il pas de gardes devant l'entrée de la ville ?
Plutot que de se poser des questions, Komokai entra prudemment en dégainant son arme, et fit signe à Maryne d'en faire autant.
La première chose qu'il constata est qu'il n'y avait absolument personne dans al ville. Même pas de chats ou autres animaux. Personne
Il traversa la rue jusqu'à la fontaine centrale (y'a quoi déjà au centre XD) et se tourna vers le chateau. Il sut alors ce qui avait probablement causé le bruit. Le chateau s'était presque entierement éffondré sur lui-même et une sorte de bulle l'entourait. Il s'approcha de la bulle et essaya de la toucher. Elle était pratiquement gazeuse et il ne servait à rien d'essayer de la prendre dans les mains. En revenche, on pouvait la traverser sans problèmes. Komokai appela Maryne pour l'inciter à la rejoindre mais elle lui fit signe qu'elle n'entendait rien. Il hurla alors mais même à qulques metres de lui, elle continuait de ne rien entendre. Etait-ce cette sorte de bulle qui avait empeché Maryne d'entendre l'effondrement du chateau. Quand à savoir pourquoi lui avait entendu le chateau s'effondrer, il s'en soucierait plus tard. L'important était de savoir qui avait pu détruire le chateau d'hyrule et enlever tous les habitants.

En voyant la ville complètement déserte, Maryne prit un air hostile et méfiant. Elle avait déjà rencontré ce problème, même si rien n'indiquait que c'était la même chose. La dernière fois, accompagné de Link, elle avait découvert des oiseaux qui enlevaient les habitants du village. Mais...pouvait-il en enlevé autant en si peut de temps? La jeune guerrière se figea devant le château effondré. Mais que...comment le château pouvait-elle s'être effondré sans qu'elle n'entende rien? Elle vit soudain Komokai gesticuler et articuler quelque chose. Ele lui fit signe qu'elle n'entendait rien. Même si il criait, rien à fait. Elle n'entendait rien, même à quelques mètres. Elle traversa alors la zone gazeuse et indiqua:

-Alors, on entre dans ce qui reste dans le château pour inspecter?

Komokai fit un signe approbateur et commença à s'approcher des gravats et autres restes de murs.
- Comment va-t-on pouvoir retrouver quelque indice dans ces ruines ?

Komokai n'esperait pas trouver un réscapé ou autre mais il aimerait au moins pouvoir identifier la force qui a détruit le chateau. Il examina les poutres, qui semblaient être solides, puis le sol, qui avait l'air friable. Il n'y avait paas de trace d'incendie de de combat. Et si ...
- Reculez- vous, Maryne.

Komokai sauta en arrière à la simple pensée que ca puisse se reproduire.
Maryne, par crainte, en fit autant.
- Le sol est friable. La chateau à du s'écrouler sur lui-même ... Mais je ne peux pas penser que c'est un accident. Quelqu'un a rendu le sol mouvant ou l'a peut-être même enlevé. Quoi qu'il en soit, nous pourrions peut-être nous enfoncer dans le sol à notre tour si nous restons à proximité du lieu.

Maryne, suivant Komokai, escalada les montagnes de débris, cherchant un indice, un survivant ou quoi que ce soit qui pourrait les aider à savoir ce qui c'est passé. Surprise par le commandemant de Komokai, elle ne le suivit pas moins, reculant de quelques pas sur l'ammoncellement de pierres qui avaient jadis constitué le mur. Elle écouta avec attention l'explication de Komokai. Ce n'était pas bête. Cela aurait parfaitement pu se produire, et c'était même probable vu l'apparence du château détruit. Par curiosité, la jeune guerrière sortit son arc, encocha unè flèche, et tira dans le sol friable. Avec surprise, ils virent la flèche disparaître dans le sol.

-Tu avais raison. Et il y a deux explications possibles: soit celui qui a jeté ce sort est très proche, soit c'est un sorcier extrèmement puissant.

La phrase de Maryune n'aurait pas pu faire un plus gros choc à Komokai. Et si ... Et si il était encore là. Komokai sortit instictivement son épée. Il regarda autour de lui, cherchant d'ou le sorcier aurait pu lancer son sort. Il ne pouvait pas être à l'interieur. Il devait surement être à l'interieur de la bulle mais pas forcement. S'il avait lancé son sort de loin, alors nos deux personnages ne craignaient peut-être rien mais Komokai écarta cette possibilité. Il ne servait à rien de reflechir sur des cas ou ils n'étaient pas en danger.

- Un sort aussi puissant a probablement fatigué le dit sorcier, à supposer qu'il soit seul, mais le temps que nous arrivions, il est peut-être remis.

En plus, Komokai souleva un autre problème. Le sorcier n'était peut-être pas seul, aidé pour son sort par d'autres sorcier, et peut-être même escorté par d'autres combattants.

- Ce n'est pas faux, dit une voix devant lui.

Tout au bout des décombres, un homme assis en tailleur, observait la scène. Prudemment, Komokai se rapprocha de lui en faisant le tour. L'homme était entouré par des signes gravés sur le sol, qui faisaient comme une sorte de cerclé orné. L'homme était probablement ce sorcier mais Komokai ne vit personne avec lui. Qu'est ce qui n'était pas faux ? Que le sorcier soit remis de son sort ou qu'il soit escorté ?

Tout portait à croire que le sorcier était un ennemi. Il avait du détruire le chateau et devait posséder des grands pouvoirs. Komokai ne se risquerait aps à l'atatquer sans être sur que le sorcier ne soit pas hostile mais il ne le laisserai pas partir avant de connaitre la vérité. Quels que soient les pouvoir de cet homme, Komokai serait prêt à l'affronter.

Komokai continua de faire le tour et parla distinctivement.

- Que faites-vous içi ? Est-ce vous qui avez détruit le chateau d'hyrule ?

Les questions étaient inutiles. Si l'homme avait détruit le chateau d'hyrule, alros soit il leur répondrait que oui et alros c'est qu'il pourrait facilement battre ses adversaires, soit parce qu'il se contrefiche que les gens sachent que c'est lui, soit il répondrait que ce n'est pas lui et qu'il vient d'arriver. Dans tous les cas, connaitre la réponse à ses question ne lui servirait à rien.

Komokai n'osa pas s'approcher plus près et pour cause, l'homme s'était levé.

- Si je partais maintenant, je serais probablement tenu pour responsable de cette splendide destruction, non ?

Sans laisser à Komokai le temps de répondre, l'homme continua.

- Je sens que tu ne va pas me laisser partir aussi facilement. Je vais donc devoir te tuer. Mais j'aime bien donner mon nom aux personnes qui vont bientot mourir. Je te donne donc le mien : Jiraya

- On ne t'as pas appris à ne jamais sous-éstimer tes adversaires. Tu ne sais rien d'elle, vu la façon que tu as eu de l'analyser. D'ailleurs, si tu l'a fait avec autant de minutie, tu considère qu'elle pourrait considérer une menace. Particulierement parce qu'un combat contre deux adversaires en même temps est dur à gérer.

Le sorcier explosa de rire.

- Tu crois vraiment que vous pourriez représenter la moindre menace pour moi. Je peux te réduire en cendres sans même bouger le petit doigt.

C'est là que Komokai s'apercut que le sorcier faisait un signe avec les doigtr et les bougeait de manière extremement discrète. Il entendit une sorte de détonation et se jeta sur le coté en évitant la boule de feu qui passa à quelques millimetres de son oreille.
Pendant une seconde, Komokai fut incapable de bouger. S'il n'avait pas sauté, il serait probablement mort. Une fleche fut décochée en arrière et le sorcier la repoussa avec la paume de sa main. Komokai n'hésita pas . Il n'avait pas le temps pour la reflexion et bondit sur son ennemi, voulant le trancher avec son épée. Le sorcier n'avait pas bougé pour éviter le coup mais ne semblait pas inquiet.
Komokai sentit une autre fleche foncer sur le sorcier et profita du fait que le sorcier arrête la fleche avec le bras pour tenter de le trancher net.

Au moment même où l'épée toucha le bras du magicien, une sorte de décharge éléctrique bleue repoussa l'épée et l'envoya valser à quelques metres. Komokai fut tellement surpris qu'il n'arriva pas à la retenir et Jraya le prit par le cou.
Il souleva Komokai dans les airs avant de dire :

- Bien joué, je ne pensais pas que tu éviterais ma boule de feu. Néanmoins, tu va mourir étranglé par mes mains.

Komokai sentit la main serrer son cou et il sentit que l'air ne passait plus dans ses poumons. Suffoquant à moitié, il tendit sa main en arrière comme pour appeler Maryne.

- Elle ne m'aura pas avec une flèche.

Jiraya vit une autre fleche partir et se prépara à l'arreter mais Komokai l'attrapa au vol. Il regarda Maryne comme pour la remercier. Ils semblaient s'être comprit à la perfection car Maryne avait tiré au niveau de la main de Komokai. Celui-ci savait qu'il n'aurait peut-être pas de deuxième chance et enfonça la flèche dans le coeur du sorcier. Komokai sentit la flèche s'enfoncer dans la chair de son ennemi.

Komokai avait rapidement remarqué ue le sorcier prenait la peine d'arrêter les fleches de Maryne alors qu'il n'avait même pas bougé pour l'épée de Komokai. Pour une raison inconnue, il était donc sensible aux fleches. Komokai avait donc fait signe à Maryne de lui passer une flèche, qui avait du faire aussi cette constatation.
Alors qu'il empoignait toujours sa flèche, Komokai sentit comme une sorte de décharge éléctrique lui envahir tout le corps. Il tomba sur le sol et commença à trembler.

Le sorcier encore debout, retira la flèche en appuyant sur sa plaie. Il attendit quelques secondes avant de hurler de colère.


- Où sont mes pouvoirs de soin. Qu'à tu fais de mes pouvoirs.

Komokai fut agité de spasmes et ressentit comme une force étrange parcourir son corps.
- RENDS MOI MES POUVOIRS.

Maryne fut stupéfaite de voir le sorcier se relever. On l'aurait cru immortel, il fallait être vraiment endurant pour supporter ses 3 flèches qui transperçaient 3 points sensibles du corps. Il ne restait plus qu'une flèche dans le carquois de la guerrière. Celle-ci la décocha, elle ne perdait rien à essayer. Elle atterit dans la cuisse de son ennemi, sans pour autant le ralentir. La jeune fille n'en revenait tout simplement pas, mais elle ne pouvait plus rien faire pour l'arrêter. Pour l'instant, le cas de Komokai semblait plus grave, même si les spasmes avaient cessés. Mais elle ne savait que faire dans ces cas-là. Tout ce qui venait de se passer dépassait sa logique de ''simple mortelle''. Comment le jeune homme avait-il bien pu faire pour voler les pouvoirs du sorcier? Elle s'accroupi près de lui, les froncils par l'inquiétude. Il était encore conscient, mais semblait très faible. À cours de moyen, Maryne demanda:

-Ca va?

Elle ne pouvait rien faire sans savoir ce qu'il avait. Et même là, elle en était pas sûre.

Komokai n'arrivait plus à garder les yeux ouverts. Il ne savait pas ce qui se passait autour de lui et voyait de plus en plus flou. Il essaya de se lever mais sans succès. Il n'avait même pas la force de reflechir et préfera sombrer dans un profond sommeil.

Lorsqu'il se reveilla, il regarda autour de lui et se trouvait manifestement dans l'une des auberges de la ville, et constata d'après le silence qui regnait, qu'il n'y avait toujours personne.

Il se leva avec une grande facilité, comme s'il débordait d'energie. Il descendit les esacliers qui menait à la salle commune et trouva Maryne qui préparait ce qui semblait être un petit déjeuner.

- Tu as fouillé dans la cuisine pour trouver de la nourriture, demanda Komokai à l'adresse de Maryne.

En reflechissant bien, puisqu'il n'y avait personne, pourquoi se priver de manger. Apparement, Maryne avait du elle-même transporter et installer Komokai dans la chambre. Il imagina les efforts que Maryne dut faire pour grimper les escaliers.
Elle avait peut-être reflechit à ce qu'ils pourraient faire ensuite.

- Je suis désolé de m'être endormi et je te remercie de m'avoir installé la haut, dit Komokai en se tournant vers les escaliers.